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Pétrole en recul : budget US et Opep+ en tension
Les cours du pétrole ont marqué un recul notable, sous l’effet conjugué des préoccupations liées au budget américain et des spéculations autour d’une possible hausse de la production décidée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+).
Le baril de Brent de la mer du Nord, référence internationale, a clôturé à 64,44 dollars, en baisse de 0,72 % pour une livraison prévue en juillet. Son pendant américain, le West Texas Intermediate (WTI), a perdu 0,60 %, s’établissant à 61,20 dollars.
Au cœur des inquiétudes, le projet de loi budgétaire américain, récemment adopté par la Chambre des représentants, qui inclut notamment la prolongation des crédits d’impôt massifs initiés lors du premier mandat de Donald Trump. Ces mesures, selon plusieurs analystes indépendants, pourraient creuser davantage le déficit public américain, le faisant passer de 2 000 à 4 000 milliards de dollars sur dix ans.
Cette perspective a alimenté des doutes sur la solidité économique des États-Unis, provoquant une réaction à la baisse sur les marchés pétroliers. « Le budget suscite des interrogations sur la santé économique, ce qui pèse sur les cours », souligne Phil Flynn, analyste chez Price Futures Group.
Le texte doit désormais passer au Sénat où de nombreuses modifications sont attendues, prolongeant ainsi l’incertitude sur l’issue finale de ce projet clé pour l’administration Trump.
Parallèlement, l’Opep+ fait face à des rumeurs évoquant une augmentation de sa production supérieure aux attentes pour le mois de juillet. Depuis avril, l’organisation a déjà accru son offre de pétrole à un rythme plus soutenu que prévu, contribuant à exercer une pression à la baisse sur les prix. Ole R. Hvalbye, analyste chez SEB, souligne que cette possible nouvelle hausse pourrait renforcer cette dynamique baissière.
Les marchés restent également attentifs aux négociations nucléaires entre les États-Unis et l’Iran, prévues pour vendredi sous la médiation d’Oman. La reprise ou l’échec de ces pourparlers pourrait fortement impacter le secteur pétrolier iranien, cible de sanctions américaines sévères dans le cadre de la politique dite de « pression maximale ».
L’Iran, neuvième producteur mondial de pétrole en 2023 selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), détient les troisièmes plus grandes réserves prouvées derrière le Venezuela et l’Arabie saoudite, ce qui confère une importance stratégique à ces négociations.
En somme, les prix du pétrole évoluent dans un contexte d’instabilité mêlant facteurs économiques américains et enjeux géopolitiques, rendant l’avenir des marchés particulièrement incertain.